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La possibilité de l’échec
J’envisage, en tout, la possibilité de l’échec, sentimentalement comme professionnellement. Même si "on ne s’habitue pas" à certaines choses. Oui, il ne faut pas non plus se mettre en situation d’échec constant... mais relativiser les échecs et surtout se le définir... L’échec, c’est ce qui empêche d’avancer... Et rien de plus.
Une rupture sentimentale te laissant dix ans groggy, c’est un drame... Le reste, c’est la vie...
Publier un roman au lectorat forcément limité, quand on a choisi d’être indépendant dans un pays où les médias les plus lus sont liés aux industriels, une pièce de théâtre peu (ou pas) jouée...
Soit je n’ai pas été bon, soit l’état de la société ne permet pas de faire mieux...
L’échec c’est de ne voir qu’un but, quand le chemin est essentiel. Je marche... mais non je ne suis pas un poisson marginal de la couveuse Macron... Je marche, j’avance, j’observe, je note, j’essaye de faire mon boulot d’écrivain, je donne une vision du monde.
Ce livre sera, peut-être dans quelques années, considéré comme le plus important de cette campagne.
Je suis ailleurs, dans une autre démarche. Puis-je ainsi "rencontrer mon époque" ?
C’est une possibilité.
L’échec, ce serait de ne pas publier ce livre, de me décourager après la très faible audience de mes vidéos du 30 octobre 2016.
Écrivain, il m’est nécessaire, parfois, de m’immerger dans mon époque. Il en restera au moins ce "test la République".
J’observe, les réactions, les silences...
Le bilan après deux mois d’essais mériterait déjà presque un livre ; elles sont esquissées ici, les difficultés.
Mes principaux livres sur www.ecrivainfrancophone.net (portail par domaine, romancier, dramaturge, essayiste, auteur de chansons).
Réaction publique possible
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